samedi 5 avril 2014

LE GARS DE LA MARINE : LES PIEDS DANS LE TAPIS





Bon, reprenons ce blog avec un peu d’humour, autant que faire se peut, en regardant le communiqué de Louis Aliot le 31 mars… Ou comment il se prend les pieds dans le tapis…

Deux fautes d’orthographe… peut-être pas si anecdotiques ?

La première : « nous tiendrons compte de tous les avis et seront les défenseurs des citoyens ou acteurs économiques oubliés de notre ville ». On le voit, il y a un petit problème d’accord de « seront » avec « nous »…

La deuxième : «mon équipe toute entière ». On écrirait normalement « tout entière» puisque que « tout », devant un adjectif, ne s’accorde pas (sauf avec un nom féminin commençant par une consonne, ce qui n’est pas le cas ici).

On dira que les coquilles, ça arrive aux meilleurs. C’est vrai.

Mais ce qui est frappant, c’est que ces fautes soulignent une grande absente parmi les valeurs qui ont guidé la campagne de Louis Aliot : l’école.
Il y a bien sûr les « valeurs traditionnelles et républicaines, de la famille, le «strict respect de la laïcité et de l’égalité de tous les citoyens devant la Loi ». Mais l’école, non.
Et il faut croire qu’on en manque au Front National… On manque aussi peut-être de correcteurs (avis aux amateurs ?).

Lapsus syntaxique… un peu d’amertume ?

Outre ces fautes d’orthographe, Louis Aliot emploie mal les pronoms… et du coup, il dit l’inverse de ce qu’il croit dire. Voilà où les bactéries attaquent : 

« Nous avons par ailleurs progressé de près de 5000 voix entre les deux tours, seuls contre tous ! Ce qui est énorme et qui tend à prouver que nous disposons dans les seconds tours d’une réserve de voix non négligeable.
C’est donc une victoire en trompe l’œil qui ne permettra pas à la mairie en place de faire n’importe quoi ! »

Avec la « victoire en trompe-l’œil », Louis Aliot veut bien sûr parler de la victoire de la droite à Perpignan.
Or, ce n’est pas ce qu’il dit car emploie mal le présentatif « c’est », qui reprend (par anaphore) le premier élément possible situé avant (c’est le fonctionnement du pronom anaphorique).
Cherchons donc dans ce qui précède, en remontant dans le texte… on arrive à « nous avons par ailleurs progressé de près de 5000 voix ».
Donc, ce qui est une « victoire en trompe l’œil », c’est… la progression des voix du FN.

Rappelons-le à toutes fins utiles : pour le FN, ce n’est pas une victoire en trompe l’œil, ni même une victoire : c’est une défaite.

Du mal à avaler la pilule ?



Le communiqué de Louis Aliot:
http://www.frontnational.com/2014/03/communique-de-la-liste-perpignan-ensemble-avec-louis-aliot/

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